Quand le jet ski devient un danger
Mario Hoffmann
Nous sommes allés à Ténériffe pour les vacances de Pâques. Comme souvent, mon fils et moi avons loué des jet skis afin de parcourir la côte.
Lors d'une ballade, dans de malheureuses circonstances, une collision s'est produite avec un autre jet ski. La violence de l'impact m'a fait perdre le contrôle de l'appareil et m'a projeté vers l'arrière où je me suis heurté avant d'atterrir dans l'eau. Etant donné que je n'arrivais plus à sortir de l'eau par mes propres moyens, j'ai été remonté dans le bateau de secours par les loueurs de jet skis. Ce n'est qu'à cet instant que j'ai réalisé que j'avais de vives douleurs et des difficultés respiratoires. Les employés de la location de jet skis m'amenèrent à la plage mais refusèrent toutefois d'appeler une ambulance, m'indiquant qu'ils déclinaient toute responsabilité pour un tel accident.
Ainsi, il m'a fallu me traîner pour rejoindre mon épouse qui nous attendait, mon fils et moi, un peu plus loin sur la plage et qui n'avait rien vu de l'accident. Lorsqu'elle m'a vu, elle a immédiatement appelé une ambulance qui m'amena à l'hôpital. J'avais cinq côtes cassées. Heureusement, aucun organe n'avait été touché.
J'ai été transporté en soins intensifs où je reçus oxygène et antidouleurs. Le médecin traitant nous informa que nous ne pourrions pas rentrer au Luxembourg avec un vol de ligne régulier. Dès lors, mon épouse contacte immédiatement LAR. Les périodes de vacances étant fort chargées pour LAR, le régulateur médical n'a pas pu nous communiquer le moment précis du rapatriement. Mais dès le lendemain du premier contact, nous avons reçu l'appel tant attendu de LAR confirmant notre retour le jour suivant. J'ai pu être rapatrié au Luxembourg en air ambulance avec un autre patient. L'équipe médicale LAR me soignant à bord de l'avion sanitaire, équipé en véritable unité de soins intensifs, m'a permis un retour paisible.
Après trois jours d'hospitalisation à Ettelbrück, j'ai pu rentrer et me rétablir.
Mario Hoffmann